Quand je suis devenue veuve, je n’ai rien dit de la pension que mon mari m’avait laissée, ni de la seconde maison en Espagne qu’il avait secrètement mise à mon nom. Une semaine plus tard, mon fils m’a envoyé un texto : « Commence à faire tes valises. La maison a été vendue.» J’ai juste souri. Mes valises étaient déjà prêtes, mais pas pour la maison qu’il avait vendue. Pour celle qui m’attendait au bord de la mer, où personne ne me ferait jamais déménager.

L’héritage du soi
Quand je suis devenue veuve, je n’ai rien dit de la généreuse pension que mon mari m’avait laissée ni de notre seconde maison en Espagne. Une semaine plus tard, mon fils m’a envoyé un message sans équivoque : « Commence à faire tes valises. La maison est vendue. » J’ai souri. J’avais déjà emballé mes affaires, mais ce n’étaient pas les miennes.

Chapitre 1 : Le réveil d’un veuf
. Les fleurs du deuil étaient à peine fanées que les appels ont commencé. Je me tenais dans la cuisine, ce mardi matin, trois semaines après les funérailles de Russell, à regarder la vapeur s’élever de mon café intact. La tasse en céramique, celle où était inscrit « La meilleure grand-mère du monde », que ma petite-fille Kathleen m’avait offerte des années auparavant, me semblait désormais étrangère. Tout me paraissait étranger. La maison, d’ordinaire un havre de confort et de souvenirs partagés, résonnait maintenant de l’absence de Russell. Mon reflet dans le miroir du couloir – une étrangère aux rides plus profondes et au regard las. Même ma propre voix, lorsque je répondais aux appels incessants de mes enfants, sonnait étrangère, comme venue d’ailleurs.

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