Médecin de profession, Françoise Noguès est une femme pragmatique, rigoureuse et protectrice. Elle connaît l’intelligence et la détermination de son fils. Mais lorsque celui-ci entame une relation avec sa professeure, elle ne peut cacher son inquiétude. « C’est sûr, on n’a pas fait ‘chic alors’ ! », confie-t-elle des années plus tard à la journaliste Anne Fulda.
Le fossé d’âge – 24 ans – et la situation d’autorité pédagogique de Brigitte alimentent ses craintes. Selon elle, il est inenvisageable, à l’époque, qu’un garçon de 17 ans s’engage aussi sérieusement avec une femme adulte. Les tensions deviennent telles qu’Emmanuel quitte le domicile familial pour s’installer chez sa grand-mère, Germaine Noguès, dont il est très proche.
Un chemin vers l’acceptation
Mais le temps fait son œuvre. Peu à peu, Françoise Noguès cesse de lutter contre une évidence : son fils est amoureux, sincèrement, intensément, durablement. La relation entre Brigitte et Emmanuel s’installe, se solidifie, et devient indissociable de l’identité du jeune homme.
Avec humour, Françoise finit par reconnaître l’ampleur de l’attachement de son fils : « Avec Brigitte, c’est l’adoration… Laetitia Casta se déshabillerait devant lui, ça ne lui ferait rien. » Une phrase qui en dit long sur la profondeur du lien entre les deux époux, mais aussi sur le basculement opéré dans le regard de la mère.
Une mère influente, mais discrète
Médecin-conseil auprès de la Sécurité sociale jusqu’à sa retraite, Françoise Noguès est restée loin des projecteurs depuis l’accession de son fils à l’Élysée. Mais son influence demeure. Elle a participé activement à son éducation, l’a poussé vers l’excellence scolaire, et a façonné une partie de sa vision du monde.
Dans la sphère privée, elle reste un pilier, même si leurs relations ont connu des zones d’ombre. Elle incarne une figure de stabilité intellectuelle et morale, au même titre que le père d’Emmanuel, Jean-Michel Macron, neurologue réputé.
la suite sur page suivant
