Pourquoi ?
- La fumée de cigarette rétrécitles artères, réduisant la circulation sanguine vers le cerveau.
- Elle favorise la formation de caillots sanguins, qui peuvent bloquer un vaisseau et provoquer un AVC.
- Elle accélère l’inflammationdes vaisseaux, augmentant le risque d’hypertension et de rupture artérielle.
Et le pire ? Même après avoir arrêté, le risque d’AVC reste élevé pendant plusieurs années avant de revenir à la normale.
Un chiffre alarmant :
Alors que le taux de tabagisme diminue globalement, les jeunes de 25 à 34 ans restent les plus gros fumeurs, avec près d’une personne sur six encore accro à la cigarette.
Des signes avant-coureurs souvent ignorés

Contrairement aux idées reçues, un AVC ne commence pas toujours par une paralysie brutale. Voici des signes subtils qui devraient immédiatement alerter :
- Engourdissement ou faiblesse soudained’un côté du corps.
- Vertiges inexpliquésou perte d’équilibre.
- Difficulté à parlerou à comprendre une conversation.
- Troubles de la vision soudains.
- Maux de tête intensessans cause apparente.
À retenir : chaque minute compte en cas d’AVC. En cas de doute, appelez immédiatement les urgences !
Pourquoi les jeunes hommes sont-ils plus touchés ?

Une donnée interpelle particulièrement : en 20 ans, les AVC chez les hommes de moins de 39 ans ont augmenté de 25 %, alors que chez les femmes, l’augmentation n’a été que de 1 %.
Pourquoi cet écart ? Plusieurs hypothèses émergent :
- Une plus forte consommation de tabac et de nicotinechez les jeunes hommes.
- Un suivi médical moins rigoureux, les hommes consultant généralement moins souventque les femmes.
- Un mode de vie plus risqué, avec une alimentation déséquilibrée, un stress élevé et une consommation excessive d’alcool.
- Un manque d’activité physique, favorisant l’hypertension et les troubles cardiovasculaires.
Le témoignage choc d’un jeune survivant

Lewis Clasby, 29 ans, était en parfaite santé lorsqu’il a été frappé par un AVC.
« La dernière chose à laquelle je pensais, c’était que je pouvais avoir un AVC. J’avais une vie bien remplie, une famille, un travail… Et en une seconde, tout a changé. »
Comme beaucoup d’autres jeunes victimes, il a mis du temps à comprendre ce qui lui arrivait. Il pensait s’être juste évanoui, retardant ainsi l’appel aux secours.
Aujourd’hui, il a dû changer de métier et réapprendre à vivre avec les séquelles de son accident. Son message est clair : ne sous-estimez pas les signes d’alerte et adoptez une hygiène de vie plus saine.
